vendredi 4 mai 2012

Petite frustration passagère

Plus d'un mois avec mes élèves. Ils, tout comme moi, commencent à en prendre connaissance. Ils ont tous la même réaction: «Oh no, Miss! Why can't you stay another year?»

Pourquoi?
Et bien parce que premièrement, le Royaume-Uni ne veut pas de moi à l'intérieur de ses frontières pour une deuxième année. Ça, c'est au-delà de ma compréhension!
À quoi est-ce que ça me sert d'être sous la protection du Commonwealth, d'avoir le portrait de la Reine imprimé sur ma monnaie ainsi qu'abriter l'un de ses représentants dans mon pays si au final elle ne veut pas de moi dans le sien?

Absurde n'est-ce pas? Ai-je besoin de vous exprimer la montée d'émotions nationalistes québécoises en moi à l'instant?

Deuxièmement, l'autre raison qui m'oblige à retourner à Montréal est mon désir d'être libre et de faire des choix concernant mon avenir. Pour cela, je devrai d'abord terminer mon baccalauréat en enseignement du français langue seconde à Montréal. Après ces deux années d'études qu'il me reste à compléter, «Sky will be the limit».


1 commentaire:

  1. Je seconde!
    "Oh, I'm scared it won't be as easy with another assistant. We can really talk to you..."
    "Miss, are you coming with us to the Touquet trip? You went to Paris..."
    "Sir, instead of going to France like every year, couldn't we go to Québec?"
    La fin arrive!
    En plus, j'ai été taxée ce mois-ci et je dois gentiment vider mon crédit de téléphone pour attendre en ligne pendant des heures... GRRR!

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